sam. 28 novembre 2015 — 20h
Pop hallucinée
T/O se définit comme le prototype d'une sorte de pop magique, détournée de ses codes classiques et structurels. Déployant un paysage sonore dense (chant, guitare, basse, batterie, clavier), les quatre membres de T/O jouent à déstabiliser l'auditeur. A travers des compositions où la surprise dévore la norme, où le détournement est l'expression d'une folie maitrisée, T/O s'applique à créer un univers vaporeux et hors du temps, à l'image d'une dream-pop débordée par un soupçon de psychédélisme.
Polarisé autour du compositeur et multi-instrumentiste Théo Cloux, entouré par trois musiciens live, T/O conjugue l'expression d'une démarche personnelle avec la mise en place d'une expérience collective. Initié en février 2015, le projet a rapidement évolué pour se tourner vers la scène: T/O a été sélectionné à Strasbourg pour les Inrocks Lab 2015, il a notamment partagé la scène avec Forever Pavot (FR) à la Laiterie et Jaakko Eino Kalevi (FIN) à l'espace B (Paris).
POP
À l'origine, David Nzeyimana, alias Le Colisée, chantait "La fin des temps" ou encore "Barcelona" seul avec sa guitare. Depuis rejoint par trois camarades rêveurs, Le Colisée est devenu quatuor. Le groupe célèbre aujourd'hui l'hédonisme et la douceur de vivre dans une grande messe synth-pop aux crochets jazz fusion, tout en s'autorisant quelques échappées sur des territoires plus dance (trap ou house), car le groupe joue sans complexe, faisant fi des modes et des esthétiques. Les influences multiples se télescopent de façon décomplexée et maîtrisée et offrent au timbre délicieusement aigu de David, un écrin de première qualité. Encore une fois, la Belgique nous offre un groupe talentueux à suivre !
DREAMPOP
Selenian produit une musique rêveuse à la croisée des chemins entre synth-pop et prog-rock aux accents parfois kraut. Le groupe réssuscite le spectre des années 60 et 70 (Robert Wyatt, Beach Boys, King Crimson...) et la pop cristalline des 90’s.
Leur musique pourrait servir de B.O. à un film de Gregg Araki ou comme ambiance d’un mariage sans fin aux Seychelles. Reposant sur des instrumentations à la fois planantes et rythmées, des lignes vocales enrobent l’ensemble d’un voile de reverb.
Les quatre garçons dans la lune proposent une écriture libre et désinvolte et n’ont qu’une obsession : voyager en emportant l’auditeur avec eux. C’est une invitation au rêve collectif, à l’abstraction, à l’oubli de soi.